La cocaïne est souvent un mélange de cocaïne et d'une ou plusieurs substances utilisées afin d'en augmenter la volume. Une partie des produits de coupe n'est pas psychoactive (par exemple le lactose) et au-delà des effets de la consommation de cocaïne, ces substances n'ont pas ultérieures conséquences physiques et psychiques. Toutefois certains diluants sont sélectionnés de telle sorte à ce qu'une la dose de cocaïne semble plus forte. Sur la base de notre analyse, 83% des échantillons contiennent au moins une ou plusieurs substances psychoactives! 30% des échantillons sont coupé au lévamisole ou à la phénacétine!
Sur la base de nos expériences d'analyse drug-checking nous avons décrits les principaux produits de coupe et leurs effets. La phénacétine est le produit de coupe le plus souvent utilisé. L'usage de la strychnine ou le poison à rat per couper la cocaïne, n'ont jamais été relevés, il s'agit probablement de légendes urbaines. Dans un cas, de l'héroïne blanche a été vendue comme étant de la cocaïne, ce qui comporte un risque majeur pour la santé du consommateur ! Phénacétine La phénacétine est un dérivé de l'aminophénol qui a été utilisé réduire la douleur et la fièvre. En raison de ses effets cancérigènes et néphrotoxiques, en particulier en combinaison avec d'autres médicaments contre la douleur, ce produit n'est plus en vente depuis 1986. La phénacétine peut également provoquer excitation et euphorie, c'est pourquoi elle est souvent utilisée comme produit de coupe. En 2010, environ le 54% des échantillons de cocaïne analysés contiennent en moyenne le 33% de phénacétine. Lévamisole Le lévamisole a été utilisé comme remède contre les filaires (anthelminthique) et trouve aujourd'hui de nombreuses applications en médecine. Les effets secondaires courants sont vomissements et diarrhée, mais des réactions allergiques (essoufflement, éruptions cutanées), des troubles du système nerveux (engourdissement et une perte de conscience) et les problèmes dans la formation du sang, sont également possibles. Sur le plan psychologique, des blackout, une grande fatigue et des problèmes d'élocution ont été observés. Une consommation régulière affaiblit le système immunitaire provoquant une plus forte vulnérabilité aux maladies et aux infections. Actuellement, le 60% échantillons de cocaïne analysés contiennent du lévamisole (33% en 2009) avec une concentration d'environ 7.7%.
Lidocaïne et autres anesthésiques locaux (procaïne, tétracaïne) La lidocaïne est un anesthésique local. Comme tous les anesthésiques, la lidocaïne peut produire des effets secondaires typiques au niveau du système nerveux central (comme agitation, convulsions, etc.), du cœur (arythmie), de pression artérielle et des réactions allergiques. La tétracaïne est utilisé comme anesthésique pour les muqueuses, par exemple, pour les petites lésions dans la bouche ou le nez. Produits de coupe de la cocaïne
La procaïne est rarement utilisée pour l'anesthésie locale, car d'autres substances telles que la lidocaïne pénètrent plus profondément et sont plus efficaces. Ces trois médicaments sont utilisés come produit de coupe de la cocaine en raison de leur effet anesthésique local (langue, gencives). La cocaïne diluée à la lidocaïne et/ou à la tétracaïne est problématique si injectée par voie intraveineuse. Ceci peut conduire à la paralysie du système nerveux central et à un arrêt cardio-circulatoire et provoquer la mort. En 2010, les anesthésiques locaux ont été retrouvés dans environ 10% des échantillons de cocaïne analysés.
Analgésiques divers Le paracétamol est un médicaments contre les douleurs et la fièvre baisse qui fait partie du groupe des analgésiques non opioïdes. Très rarement, il peut provoquer des réactions allergiques sous forme d'éruption cutanée ou urticaire simple qui peuvent conduire à un choc. Tout aussi rare, chez les personnes sensibles, le paracétamol peut provoquer un spasme des muscles respiratoires. Le tramadol est un opioïde modérément efficace, qui est utilisé pour traiter la douleur modérée. Des effets secondaires comme transpiration, sédation, confusion et somnolence, peuvent se produire. En combinaison avec la cocaïne (ou d'autres agents sérotoninergiques comme le MDMA et les antidépresseurs ISRS comme la fluoxétine), le tramadol peut déclancher une syndrome sérotoninergiques. L'acide acétylsalicylique (Aspirine) est un analgésique largement utilisé comme médicament pour la fluidification du sang, comme anti-inflammatoires et antipyrétique. Les effets secondaires comprennent nausées, brûlures d'estomac et des vomissements. En cas d'usage répété, irritation des muqueuses, saignements dans le tractus gastro-intestinal et ulcères d'estomac. Autres médicaments divers Le diltiazem est un inhibiteur des canaux calciques, qui exerce des effets vasodilatateurs et qui stimule l'anneau atrio-ventriculaire du cœur. Effets secondaires possibles: enflure des ganglions lymphatiques, vomissements, brûlures d'estomac, diarrhée, faiblesse, œdème. L'hydroxyzine fait partie du groupe des antihistaminiques de première génération et est utilisée pour traiter l'anxiété, le sommeil perturbé et les démangeaisons (symptôme de diverses maladies de peau). Le buflomédil est un médicament utilisé pour appuyer le traitement de l'artériopathie oblitérante. Un surdosage peut entraîner des lésions du système nerveux central et forte baisse de la pression artérielle. Le piracetam est utilisé pour le traitement symptomatique des troubles chroniques organiques du cerveau (démence). Atropine L'atropine est un alcaloïde tropanique toxique. Elle est utilisée comme antidote pour l'empoisonnement par les pesticides spécifiques (insecticides) et des agents neurotoxiques. La marge thérapeutique de la substance est faible. Les symptômes d'empoisonnement (comme dans le cadre d'autre forme d'empoisonnement) varient : rougeur de la peau, mydriase, tachycardie et confusion jusqu'à des hallucinations suivies par une grave perte de conscience, paralysie respiratoire. Dans ces cas, l'empoisonnement est généralement fatal. Jusqu'à présent, l'atropine n'a jamais été relevée dans les analyses des échantillons de cocaïne!
Scientific Oral Inflammation and Diabetes Advisory Panel Maria Emanuel Ryan, DDS, PhD, Department of Oral Biology and Pathology Stony Brook University School of Dental Medicine Ray Williams, DMDChair, Department of PeriodontologyDiabetes mellitus is a chronic metabolic disordercontributing to bacterial proliferation and oralaffecting carbohydrate, fat, and protein metabolism.
Excerpt from the Young Parkinson’s Handbook (full content available at youngparkinsons.org)Parkinson’s disease (PD) is a movement disorder that is caused by the defi-ciency of a substance in the brain called dopamine. Dopamine is a neurotrans-mitter that is produced by cells (neurons) in a region of the brain known as the substantia nigra. When approximately 60-80% of the dopamine neurons